Bien trop souvent, l’apprentissage n’est pas considéré, au même titre que les formations professionnelles standard et la formation académique. On n’y voit pas nécessairement un moyen d’accéder à un emploi plus tard. Pourtant, depuis longtemps, l’apprentissage est reconnu comme medium de formation professionnelle. Et dans le cadre de l’artisanat, il occupe d’ailleurs une place encore plus importante, en raison de la nature des connaissances à transmettre.
Les CFA : Centres de Formation d’Apprentis
Contrairement aux écoles traditionnelles où la théorie l’emporte sur la pratique, les centres de formation d’apprentis visent à enseigner « sur le tas ». Pour la plupart, ces centres accueillent des apprentis artisans, en leur prodiguant les enseignements sur place, ou en leur proposant des stages en alternance auprès de petites ou moyennes entreprises artisanales.
Dans un cas comme dans l’autre, ce type de formation est généralement complétée par une formation théorique. Pour la plupart des apprentis, ceci intervient en parallèle avec leur formation dans un lycée professionnel. Mais ce n’est pas toujours le cas.
Le déroulement de l’apprentissage
En fonction de la profession artisanale visée, les critères de l’apprentissage peuvent varier. Carreleurs, maçons, vitriers, sertisseurs, et bien d’autres professions n’auront pas les mêmes critères de durée et de fréquence. Cela dit, les CFA essayent d’imposer une masse horaire idéale.
Ainsi, pour une formation en alternance, on s’attend à ce que le lycéen suive 400 heures de cours d’apprentissage par année. Pour l’obtention du CAP, il devra donc pouvoir justifier de 800 heures d’apprentissage. Tandis que le Bac Professionnel ne lui sera acquis qu’après 1.850 heures sur trois années. Tout ceci, afin de s’assurer que l’apprenti formé, puisse répondre aux différentes tâches et obligations que seront les siennes une fois sur le marché de l’emploi.